De tout et de rien et vive la puff'

Articles tagués “immobilier

Taux de crédit actualisés du marché immobilier

Taux de crédit immobilier actualisés au 10/02/2012

Analyse faite au 09-02-12

Le mois de décembre était mouvementé sur le front des taux d’intérêt des crédits immobiliers (hausse des taux, puis baisse dans les mêmes proportions), le mois de janvier lui est beaucoup plus calme.

C’est simple : les taux d’intérêt n’ont pas bougé depuis le 12 janvier dernier. Les durées 15 et 20 ans – les durées favorites des Français – continuent donc de s’établir à respectivement 4.00 % et 4.25 % en moyenne.

Ce mouvement stable est également observé du côté des taux minima. Les emprunteurs disposant d’un bon dossier peuvent donc continuer à prétendre à un taux de 3.65 % sur 15 ans et 3.95 % sur 20 ans.

Conseil : malgré un probable relèvement des taux d’intérêt, ces derniers demeurent toutefois intéressants, en comparaison notamment avec les autres pays européens. En clair, n’attendez plus pour emprunter.

http://www.guideducredit.com/HTMcorps/Fichiersmarche/tauxbanque.htm


Crédit immobilier : quel prêt choisir ?

Les solutions ne manquent pas pour souscrire un prêt immobilier. Encore faut-il choisir la formule la mieux adaptée à sa situation.

L’acheteur qui veut aujourd’hui emprunter doit choisir son prêt avec le plus grand soin. D’autant plus qu’avec une inflation assez faible, le coût réel du crédit reste assez élevé.

Les précautions à prendre

Précision préalable : quelle que soit la formule adoptée, il faut impérativement vérifier le coût réel du crédit en demandant le « taux effectif global » et ne pas se laisser allécher par les taux d’appel affichés à grand renfort de publicité. Ils ne comprennent pas les frais annexes et autres coûts de dossier et ne sont valables qu’une seule année, quand il s’agit de taux variables.

Autre exigence : un bon emprunteur doit négocier âprement en mettant en concurrence plusieurs établissements. A chacun de faire valoir son meilleur « profil » en souligner son faible niveau d’endettement, l’importance de son portefeuille de valeurs mobilières ou ses revenus futurs.

La négociation et la comparaison des offres ne doivent pas seulement porter sur le taux du crédit mais aussi sur les éléments annexes : montant des pénalités en cas de remboursement anticipé, coût des assurances, possibilité de transformer un prêt à taux variable en prêt à taux fixe, etc.

Et n’oubliez pas que le moindre dixième de points d’intérêt en moins peut rapporter gros au final.

L’épargne-logement

C’est le premier réflexe des acheteurs prévoyants : utiliser les possibilités offertes par l’épargne-logement qu’ils ont patiemment constituée au fil des années.
Un bon réflexe s’il s’agit du livret d’épargne puisque le taux du prêt est actuellement de 3,25%. La réponse est moins évidente pour les plans puisque le taux du prêt dépend ici de leur date d’ouverture.

Les précédentes générations de plans, antérieures au 1er août 2003 ne présentent pas vraiment d’intérêt puisque le taux du prêt est quasiment équivalent à celui du marché (4,80% à 4,31%). Et, compte-tenu de la durée minimale de quatre ans, seuls les épargnants ayant souscrit un PEL avant 2004 peuvent éventuellement en profiter.

Les prêts à taux fixe

C’est de loin le type de prêt le plus pratiqué en France. Sans doute en raison de son extrême simplicité puisque tout est fixé d’avance : le taux, la durée du remboursement et le montant des échéances. La visibilité est parfaite : l’épargnant sait parfaitement à quoi il s’engage et peut mieux évaluer les offres des différentes banques en comparant le « taux effectif global » (TEG) qui comprend tous les frais annexes.

Contrepartie de cette simplicité : les taux sont plus élevés que ceux des prêts à taux variables.

Comme tout emprunt, le prêt à taux fixe est un pari sur l’avenir : on est perdant si les taux baissent et gagnant s’ils augmentent.

Les prêts à taux variable

Le principe est simple en apparence : le taux du prêt augmente et baisse en cours d’emprunt en même temps que les taux du marché. Dans la pratique, le taux du prêt est généralement indexé sur l’Euribor, taux de l’argent au sein de la zone Euro, auquel les établissements financiers ajoutent leur marge (entre 1% et 3%).

. Exemple : vous empruntez aujourd’hui à 5,5% à une banque qui applique une marge de 1,6%. Si l’Euribor atteint 5% l’année prochaine, le taux de votre prêt grimpera à 6,6%.

Ces variations peuvent se traduire de plusieurs façons suivant les contrats.

Les prêts à échéances fixes répercutent l’évolution du taux sur la durée de remboursement, qui s’allonge ou se réduit au fil des ans, à chaque révision du taux. Si le taux de référence augmente, le nombre d’échéances augmente en proportion. Et vice-versa. Le coût global du crédit varie donc à la hausse ou à la baisse mais la mensualité reste en principe constante. Ce qui procure une meilleure visibilité à l’emprunteur. Contrepartie de cette avantageuse stabilité : cette formule coûte légèrement plus cher que les prêts à taux variables classiques.

. Certains établissements plafonnent l’allongement de la durée de remboursement. Ce qui constitue une sécurité de plus pour l’emprunteur.

La quasi-totalité des établissements proposent des prêts à taux variables « capés » ici, c’est le taux du prêt révisé qui est plafonné. Exemple : un taux variable de 4% « capé » à 2 points ne pourra pas dépasser 6%, même si l’évolution de l’indice de référence est supérieure. A l’inverse, il ne pourra pas non plus descendre au-dessous de 2%. Le taux variable et le montant des remboursements évoluent donc à l’intérieur d’un « tunnel ».

C’est une formule intéressante si le taux plafond n’est pas trop supérieur au taux fixe en vigueur au moment de la souscription. Exemple : entre un taux fixe à 5,5% et un taux révisable plafonné à 5,9%, l’emprunteur aura peut-être intérêt à choisir cette seconde formule qui lui permet de bénéficier d’une éventuelle et future baisse des taux du marché.

Il existe aussi des prêts à taux variable, sans plafonnement d’aucune sorte. Ils affichent les taux les plus faibles du marché mais comportent naturellement un risque pour l’emprunteur, proportionnel à ses espérances de gain.

Compte-tenu d’un environnement monétaire fluctuant, mieux vaut réserver cette formule à des emprunts sur une courte période, inférieure à cinq ou six ans. Mieux vaut aussi privilégier les contrats qui autorisent les remboursements anticipés sans pénalité et prévoient la possibilité de transformer ce prêt à taux variable en prêt à taux fixe. En cas de hausse trop importante, il sera ainsi toujours possible de solder rapidement sa dette.

Les prêts « in fine »

Dans les prêts classiques, dits « amortissables », l’emprunteur rembourse chaque mois une somme fixe, constituée d’une part de capital et d’une part d’intérêt, cette dernière diminuant au fil des ans. A l’issue du prêt, l’emprunteur a, par définition, remboursé l’intégralité de son prêt. Destinés aux investisseurs locatifs, les prêts « in fine », eux, obéissent à une logique différente : pendant toute la durée du prêt, l’emprunteur ne paie que les intérêts, et il ne rembourse le capital qu’à l’échéance finale.

. Les banques exigent naturellement une garantie, au-delà de l’assurance-décès, qui se traduit par le « nantissement » en faveur de la banque d’un portefeuille de sicav monétaires ou d’une assurance-vie en euros. En clair, l’acheteur signe un engagement qui autorise le banquier à puiser dans cette épargne sécurisée au cas il ne pourrait rembourser le capital.

Au final, l’emprunteur « in fine » paie donc davantage d’intérêts que l’emprunteur classique puisqu’il ne rembourse aucune partie du capital pendant toute la durée du prêt. Cette technique présente toutefois plusieurs avantages :

1. Elle réduit le montant des échéances pendant la durée du prêt, qui peuvent être, par exemple, compensées intégralement par des rentrées locatives. L’emprunteur n’a donc pas (ou très peu) d’effort financier à faire dans un premier temps. D’autant plus que les intérêts payés viennent en déduction des revenus fonciers, ce qui réduit l’impôt dû par le propriétaire-bailleur.

2. A l’issue du prêt, l’emprunteur rembourse le montant initial du prêt alors qu’entretemps, le bien s’est valorisé.

. Exemple schématique : M. Martin emprunte 100 000 pour acheter un logement du même montant à un taux de 5% sur dix ans, il paiera chaque année 5 000 (financés en tout ou partie par les loyers), puis remboursera les 100 000 la dixième année. Mais on peut penser que le logement s’est largement valorisé en dix ans. M. Martin s’est donc « enrichi » sans effort financier…


Immobilier : Extension de construction jusqu’à 40 mètres carrés, plus besoin de permis

Immobilier : Extension de construction jusqu’à 40 mètres carrés, plus besoin de permis

vendredi 9 décembre

Les Français vont pouvoir réaliser plus facilement une extension de construction existante en zone urbaine pour une surface jusqu’à 40 mètres carrés, contre 20 mètres carrés précédemment, sans permis de construire, et ce dès l’an prochain.

Un décret a été publié hier jeudi au Journal Officiel. La mesure sera applicable à partir du 1er janvier 2012.

Ainsi, les travaux de constructions existantes en zone urbaine sont désormais soumis à une simple déclaration préalable jusqu’à 40 m².

Les travaux entre 20 et 40 m² sont soumis à déclaration préalable tant que l’ensemble de la construction (partie existante et extension cumulées) ne dépasse pas le seuil de recours obligatoire à l’architecte, c’est-à-dire 170 m2.

Au-delà de 40 m2, les extensions donneront toujours lieu à permis de construire.
Cette mesure de simplification, suite à la réforme « urbanisme de projet », de la loi Grenelle 2 de juillet 2010, entre en vigueur à compter du 1er janvier 2012.

Le texte supprime l’obligation de déposer un permis de construire pour toute modification du volume d’une construction entraînant également le percement d’un mur extérieur, quelle que soit la surface créée. La procédure pour la modification d’une fenêtre existante est aussi simplifiée, plus de permis de construire même s’il convient toujours de respecter des règles d’urbanisme en vigueur.


Crédit immobilier : la hausse à laquelle vous avez échappé…

09-12-11 à 17:23

La décision de la BCE de ramener à 1% son taux directeur a permis aux Français ayant besoin d’emprunter pour acheter un logement d’échapper à une hausse des taux que s’apprêtaient à appliquer les banques françaises.

(c) Sipa
Les acheteurs immobiliers peuvent dire « Merci! » à Super Mario. Car en décidant de ramener de 1,25 à 1% le taux directeur de la Banque Centrale Européenne, son président, Mario Draghi, leur permet d’échapper à la hausse de 0,1 à 0,2 point des taux de leurs prêts immobiliers.

L’annonce de la BCE a en effet décidé plusieurs banques à renoncer à une nouvelle hausse de taux (après celle de fin novembre), pourtant programmée pour la semaine prochaine. C’est donc une très bonne nouvelle pour les emprunteurs, qui vont pouvoir continuer à se financer dans de bonnes conditions, tout en profitant de la légère baisse des prix constatée depuis quelques mois dans la plupart des villes de France. Les taux auxquels ils vont pouvoir emprunter sont de 4,02 % et 4,26 % pour les prêts sur 15 ans et 20 ans, et de 4,44% et 4,84% sur 25 et 30 ans.

Une baisse d’autant plus légitime que l’OAT a baissé
Cette décision, quasi unanime, des banques de laisser inchangé leur taux, au lieu de le monter, est d’autant plus justifiée que l’OAT, l’obligation d’état française, a fortement baissé, après avoir connu une véritable flambée courant novembre, puisqu’elle est passée de 4,01% le 17 novembre dernier (son plus haut niveau depuis 18 mois) à 3,2% ces derniers jours. Or, pour prêter, les banques doivent se refinancer, c’est-à-dire emprunter, à la fois en ressources à court terme, corrélés au taux directeur de la BCE, et en ressources à long terme, corrélées aux taux de l’OAT…
« Leur situation s’est d’autant plus améliorée que les six principales banques centrales de la zone ont annoncé mettre en œuvre tous les moyens utiles pour assurer aux Etats des ressources financières suffisantes et abordables » ajoute Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de CAFPI. Ce qui assure une ressource à la fois peu chère et abondante aux banques, qui pour prêter aux particuliers doivent d’abord emprunter cet argent auprès des institutions comme la BCE et les banques centrales.

Un répit qui risque de ne pas durer
Pour les emprunteurs, c’est une chance : ils y gagnent un répit. Jusqu’à quand ? Sans doute quelques semaines tout au plus, car, comme le souligne Hervé Hatt, directeur général du courtier en prêts meilleurtaux.com : « Compte tenu de la nécessité pour les banques de reconstituer leurs marges à l’approche de l’entrée en vigueur des règles prudentielles de Bâle III, nous croyons à une hausse progressive des taux début 2012 ».

Évolution des taux moyens depuis janvier 2011

Durée Janvier 2011 Juillet 2011 Novembre 2011 Décembre 2011
15 ans 3,56 % 4,06 % 4,00 % 4,02 %
20 ans 3,76 % 4,30 % 4,24 % 4,26 %
25 ans 3,92 % 4,44 % 4,37 % 4,44 %
30 ans 4,37% 4,84 % 4,80 % 4,84 %

La situation actuelle des marchés a cependant amené un changement important dans l’attitude des banques. Elles n’ont pas fermé le robinet du crédit, au contraire. Dans une économie qui croit de moins de 2% par an, une banque comme BPCE a par exemple accru les volumes de ses prêts de 5%. Mais elles prêtent avec davantage de prudence, en exigeant plus de garanties et, surtout en prêtant sur de moins longues périodes : une banque comme BNP Paribas a récemment révisé ses grilles pour baisser ses taux à 15 ans, mais augmenter ceux à 30 ans. Interrogée sur cette tendance, Sandrine Allonier, responsable des études économiques de meilleurtaux.com. souligne que cette attitude permet à la banque de diminuer son risque. « Prenez l’exemple d’un crédit de 200 000 € à 4,84 % sans apport.» explique Sandrine Allonier, « Au bout de 5 ans, l’emprunteur doit encore 199 728 € à la banque. Si entre temps, le bien a perdu de la valeur, on comprend pourquoi emprunter sur 30 ans peut être risqué… »

Evolution du capital restant dû selon les durées d’emprunt

Montant emprunté Durée du crédit Taux hors assurance Coût total du crédit Capital restant dû au bout de 5 ans
200 000 € 20 ans 4,26 % 97 488 € 164 660 €
200 000 € 25 ans 4,44 % 131 459 € 175 538 €
200 000 € 30 ans 4,84 % 179 501 € 183 236 €
218 000 € (110 %) 30 ans 4,84 % 195 657 € 199 728 €

Source : meilleurtaux.com